Visite d’un membre de l’AMUAC aux PFEG le 14/05/2018

Compte rendu de ma visite au port franc de Genève lundi 14 mai 2018

Remarque préliminaire :

Pour des raisons évidentes de sécurité, je me garderai bien de donner un certain nombre d’informations et de précisions, ce que chacun comprendra facilement….

Comme convenu, j’avais rendez-vous avec Jean-François Faure au port franc de Genève, lundi 14 mai 2018 à 10 heures.

Il était très important pour moi en tant que président de l’association, mais aussi comme conseiller de clientèle de vérifier les dires qui nous ont été communiqués lors des différentes réunions que ce soit assemblées générales, conseils d’administrations ou bureaux.

Je dois dire que non seulement je n’ai pas été déçu, mais très agréablement surpris tant par la qualité de la sécurité ; mais aussi l’organisation, le sérieux, l’efficacité et la qualité du stockage de l’ensemble des avoirs de  aucoffre.com, pièces d’argent, pièces d’or et bien évidemment lingots.

De par mes différents mandats depuis une vingtaine d’années je suis rompu au stockage de données vitales, secrètes, ainsi qu’à la sécurisation des données. L’encore je m’abstiendrai de donner des adresses précises, voire des sigles, des photos, des schémas, tous documents classés secrets et hypersensibles….

Arrivé au port franc Genève, je suis très bien reçu au premier étage par la personne chargée de l’accueil, qui immédiatement prévient Jean-François Faure de mon arrivée.

Après avoir comme il se doit décliner mon identité, et produit les documents que j’avais pré envoyer à cet effet, c’est le responsable de la sécurité qui va m’accompagner jusqu’au coffre où se trouve Jean-François Faure.

Tout se trouve au sous-sol, totalement invisible de l’extérieur, et totalement insoupçonnable. Nous entrons alors dans un véritable labyrinthe…

Mon accompagnateur dispose d’un code secret et d’un badge. Nous allons successivement franchir une première porte blindée doublée d’une grille, très épaisse d’un poids approximatif de 500 kg… qui va déboucher sur un couloir, puis une deuxième porte du même genre il faut à nouveau montrer patte blanche (code plus badge), une troisième porte avec le même niveau de sécurité, (certaines de ces portes pèsent 1 tonne pour une épaisseur de 60 cm, ce qui nécessite un réel effort pour les pousser…) qui débouche sur un autre couloir, puis une quatrième porte toujours avec le même niveau de sécurité qui débouche aussi sur un autre couloir, une quatrième porte toujours avec le même niveau de sécurité qui débouche sur un autre couloir, une cinquième porte… et une sixième…

Nous arrivons dans un grand couloir. De chaque côté figurent de nombreuses portes blindées, l’une d’entre elles est ouverte, mon accompagnateur appelle Jean-François Faure (qu’il connaît parfaitement…). Et commence alors ma vraie visite des coffres où sont entreposées les valeurs de au-coffre.com.

De part et d’autre de cette allée, de nombreuses portes blindées, à titre d’exemple l’une d’elles est celle réservée à une banque, une banque privée majeure en suisse, sans la citer, a une salle des coffres hors système bancaire…

Ici l’on y garde donc l’or, l’argent et les diamants, mais que c’est aussi là que nous allons conserver les bitcoins que nous allons proposer : Offline, donc inaccessible au vol direct, à la destruction et par piratage de codes par exemple…

Le responsable sécurité doit accueillir un client important, responsable d’une banque suisse…. Notre accompagnateur nous précise que pour des raisons de discrétion et de sécurité, il conviendrait de nous enfermer dans notre salle des coffres, afin d’éviter toute rencontre toute identification du responsable de la banque et de son client.

 En clair pas question que de visiteurs puissent se croiser… tout est mis en place pour qu’une telle rencontre soit impossible.

Jean-François Faure m’explique que des serveurs de aucoffre.com sont situés dans l’enceinte aux multiples portes, je les vois…bien évidemment je ne dévoilerai pas leur emplacement pour des raisons de sécurité.

Nous échangeons alors sur les backups… technologie qui me tient particulièrement à cœur, sur laquelle j’ai longuement travaillé dans le cadre de mes responsabilités dans la branche recouvrement, ainsi que sur le fichier national des notaires…

Ce qu’il faut savoir c’est que, comme pour la branche recouvrement, il y a plusieurs sites de backup et de serveurs : bien évidemment au port franc, un autre à Londres, un troisième en France donc bien évidemment je ne donnerai pas la localisation…

En termes simples cela veut dire que s’il y avait un problème ou une panne sur l’une des sauvegardes, il en reste deux autres indépendantes pour récupérer l’ensemble des données… comme il se doit tout cela est évidemment très largement sécurisé…

Jean-François Faure ouvre alors une nouvelle porte blindée qui débouche sur une salle d’une bonne vingtaine de mètres carrés environ. C’est la salle contenant des valeurs hors douane ;

Une table, un ordinateur, deux sièges… mais surtout sept énormes coffres blindés, avec double sécurité électronique plus Clés… vous aurez donc bien compris : un immeuble parallélépipédique, à l’intérieur de ce grand parallélépipède, d’autres parallélépipèdes… un peu façon des poupées russes… mais avec blindage épais et multiples sécurités…

Cela me fait penser à Thésée, et je me dis que sans fil d’Ariane, comprenez notre accompagnateur, il semblerait bien difficile de sortir de ce labyrinthe….

Revenons à cette première salle de coffres : ce sont environ 150 millions qui sont déposés…

Pas de prise de courant à l’intérieur, donc pas d’incendie possible…

Pour brancher le matériel, nous avons recours à une rallonge branchée sur l’extérieur de la salle.

Les murs sont d’une structure spéciale, quasiment impossible à percer… et s’il n’y avait pas un petit trou pour l’aération il aurait probablement été quasi impossible de faire passer les quelques câbles nécessaires au travail dans cette pièce…

Il y a des caméras partout au plafond… qui enregistrent en permanence tout ce qui se passe dans la pièce, ce qui en garantit une sécurité supplémentaire… rendant impossible la soustraction d’un élément quel qu’il soit, même la plus petite pièce où le moindre classeur ou document.

De plus il y a au sol et sur les murs des détecteurs de vibrations…. Pour le cas où il y aurait une anomalie, ils se déclencheraient immédiatement…. Par exemple un tremblement de terre, ou un chantier à proximité… voir une tentative d’effraction ou même l’action d’un simple perforateur…

Jean-François Faure me présente alors successivement chacun des sept coffres forts situés à l’intérieur de cette salle…

Ce qui frappe, c’est l’ordre et le classement qui règnent… tout est soigneusement répertorié classé et enregistré dans la base de données… à partir de l’ordinateur en rentrant une référence… pseudo public et numéro de la pièce, il est possible d’avoir accès à tout l’historique : comprenez, nature de la pièce par exemple OR ou argent, sa provenance, son état, ses détenteurs successifs jusqu’à l’actuel possesseur, y compris par exemple pour 1 g d’or imputé sur un lingot comme il est d’usage par exemple lorsque vous faites un achat pour le livret de sauvegarde du patrimoine le LSP.

J’ai pu par exemple prendre en main un lingot de 1 kg d’or… à peine plus gros que mon Smartphone… évidemment sous blister sur lequel figurent les codes d’identification.

Par exemple un coffret réservé aux LSP, un autre contient des Veravalors… lesquelles sont soigneusement rangées dans des classeurs, eux-mêmes sous scellées…

La mise sous scellées consécutive à l’audit dont nous avons déjà parlé… ce qui revient à dire que pour faire un contrôle total exhaustif, il n’est plus besoin de tout répertorier… il suffit de répertorier chaque classeur sous scellées, dont le contenu est enregistré dans la base de données.

Comme il est d’usage dans la profession de contrôle et d’audit, il est toujours possible de demander à vérifier une pièce choisie au hasard, dans un classeur choisi au hasard, ou à partir de la base de données… c’est d’ailleurs la méthode que j’utilisais lorsque j’étais rapporteur de la commission de contrôle des comptes de l’URSSAF de Grenoble.

La technique est quasiment infaillible, s’il y avait le moindre dysfonctionnement le moindre doute ou la moindre absence, cela ne peut pas échapper au contrôle… de plus comme me  l’ont appris mes collègues auditeurs à la commission de contrôle des comptes de l’URSSAF… ils ont des techniques issues de leur pratique…. Et savent parfaitement où se situerait éventuellement un risque de défaillance….

Il va de soi que prendre des photographies est interdit… avec l’accord de Jean-François Faure vous trouverez en pièce jointe de rares photos autorisées, qui ne compromet en rien la sécurité.

Comme je l’ai indiqué ci-dessus, chaque coffre a un contenu totalement répertorié et dûment enregistré dans la base de données. Cela permet de contrôler la présence de chaque gramme d’or d’argent ou de diamant, et les bitcoins que nous commençons à commercialiser.

Nous sortons de cette salle des coffres immédiatement refermée par Jean-François Faure, et nous dirigeons dans la pièce à côté… identique à celle-ci… ordinateur, table, sièges, coffre-fort… et bien évidemment caméras… cette pièce est dédiée à la réception des clients de aucoffre.com. C’est là que nos clients sont reçus par Jean-François Faure, s’ils veulent se faire remettre en main propre les pièces, entendez or, argent, ou lingots, ou bitcoins… lorsque comme vous le savez ils ont fait une demande préalable de retrait physique…. C’est aussi là qu’ils peuvent selon les modalités qui vous ont été communiquées, moyennant les frais de 250 €, venir voir et toucher les valeurs dont ils sont propriétaires.

Comme vous le savez, sous certaines conditions, vous pouvez vous faire livrer vos pièces à domicile, vous pouvez évidemment, ce qui est la grande majorité des cas, en confier la garde à au coffre.com… et bien évidemment les récupérer physiquement à votre demande….

 J’attire simplement votre attention sur le fait que si vous avez la possibilité effective de retirer physiquement vos avoirs, vous prenez alors les risques bien connus lorsque vous souhaitez les conserver à votre domicile… bien évidemment vous n’auriez pas la stupidité de les mettre dans le coffre d’une banque pour les raisons évidentes que nous avons largement développées…

Nous sortons alors de cette seconde salle des coffres, nous regagnons le couloir précédemment indiqué… puis grâce au fil d’Ariane qu’est notre accompagnateur, nous allons dans une autre partie complètement différente et indépendante de cet immense labyrinthe.

Il est précisé au passage que certaines portes pèsent entre 500kg et 1 tonne… que toutes sortes d’objets et de valeurs sont déposées en ces lieux : tableaux, vins, bitcoins, diamants…. Produits et objets divers… il n’y a donc pas que de l’or et de l’argent dans ces souterrains !

Débouchant alors dans un nouveau couloir, des portes blindées, de part et d’autre évidemment, nous allons cette fois dans la partie sous douane des avoirs conservés par aucoffre.com.

Dans une première salle, se trouvent des palettes constituées de petits colis de formes parallélépipédiques de dimension environ 10 cm sur 20 cm et 30 cm. Là encore sur chaque carton figure un code d’identification, des étiquettes…. Tout est finement répertorié, et pour cette partie accompagnée des documents de douane.

J’observe ainsi par exemple deux palettes d’environ 1 m de profondeur, 1 m de large et 1,70 m de hauteur sont parfaitement alignés ces petits colis qui contiennent des pièces.

Nous passons alors, après avoir soigneusement refermé la porte blindée évidemment, à l’autre pièce située à peu près en face, où nous allons retrouver les mêmes configurations : des coffres-forts, principalement des pièces d’argent tout cela répertorié comme indiqué précédemment.

Notre visite s’achèvera alors, toujours guidés, accompagnés, surveillés par le même homme qui nous sert de fil d’Ariane dans ce labyrinthe.

 Après avoir franchi dans l’autre sens les portes précédemment décrites, nous accédons au hall souterrain qui donne accès sur l’ascenseur qui nous ramènera l’accueil.

Une salle relativement sobre nous allons pouvoir, en toute discrétion continuer nos échanges.

Voilà : sans dévoiler de secret, sans donner la moindre prise au moindre risque, j’ai tenté par ces quelques mots de vous faire virtuellement visiter les salles de  aucoffre.com situées au port franc de Genève.

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